Le Budget Programme et le contrôle de gestion ; le dialogue de gestion ; le contrôle de gestion en amont ; le contrôle de gestion en aval sont les quatre modules au programme du séminaire de formation qui s’est tenu du 05 au 07 juin 2023 à la Maison du Combattant de Yaoundé. Il a été question pendant trois jours avec la collaboration de quelques experts en la matière, d’outiller le personnel de l’Office National des Anciens Combattants ; Anciens Militaires et Victimes de Guerre du Cameroun (ONACAM) sur le contrôle et le suivi des indicateurs de performance dans le cadre du Budget Programme.
Trois jours riches en connaissances pour les participants qui ont été édifiés sur le premier et le deuxième module à savoir : « Budget programme et le contrôle de gestion », « Dialogue de gestion ». Au terme de ce renforcement des capacités, le personnel devra être capable de présenter l’origine et l’évolution des concepts du budget programme et de contrôle de gestion ; d’identifier les défis à relever pour parachever la mise en œuvre du contrôle de gestion au sein de l’ONACAM. L’Office entend ainsi atteindre la performance escomptée, par les tutelles techniques et financières, dans l’optique de mériter la position qu’il occupe dans la classification des Etablissements Publics Administratifs.
Dans son exposé, Davy Claude Aubin Mollo, expert en contrôle de gestion et conduite de la performance, principal orateur de la formation a parlé des directives de la CEMAC. Les crédits ouverts dans le budget de l’Etat pour couvrir chacune de ses dépenses sont regroupés par programme relevant d’un seul ministère, seule une disposition d’une loi de finance peut créer un programme. Un programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une action ou un ensemble cohérent d’actions, relevant d’un même ministère et auquel sont associés des objectifs précis, définis en fonction des finalités d’intérêt général ainsi que des résultats attendus. Il faut dire que les objectifs de chaque programme qui est un ensemble d’actions à mettre en œuvre au sein d’une administration pour la réalisation d’un but déterminé dans le cadre d’une fonction, sont assortis d’indicateurs de résultats.
Au terme de la formation, on pouvait lire la joie sur les visages des séminaristes. Antoine Ngamballa exerçant à la cellule juridique de l’Office déclare : « Cette formation a été particulièrement utile pour moi dans la mesure où je peux à présent cerner la différence entre le contrôle de gestion et le contrôle de la gestion. Nous avons eu l’opportunité de connaître le rôle du contrôleur de gestion qui a pour mission d’être un appui pour le responsable des programmes et dans l’accomplissement où l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés par le budget. Il participe en amont et en aval dans l’élaboration du programme et des éléments qui vont lui servir plus tard à élaborer le dialogue de gestion par exemple. Nous avons également appris que le contrôle de gestion dont il est question avait deux phases. La première qui est l’élaboration dans laquelle le contrôleur de gestion veille à la cohérence entre les objectifs, la planification et la programmation financière des éléments qui devront aboutir au but recherché. Et la deuxième phase est axée sur la coordination du contrôleur de gestion, de la vulgarisation, des missions auprès des acteurs de manière à avoir des éléments probants ».
Pour Marlyse Paule Ndjeng, Chef de Secrétariat du Cabinet du Directeur Général, par ailleurs Chef de la Cellule de Traduction, d’Interprétariat et de la Promotion du Bilinguisme, le personnel de l’ONACAM vient de vivre une expérience magnifique à travers le séminaire : « Nous avons eu des cas pratiques durant la formation qui nous ont permis de nous exercer avec un exercice de la préparation d’un sous-programme de l’Office. Il est donc important d’implémenter au sein de notre structure les nouvelles donnes de la politique des finances publiques du Cameroun ».
Thérése Mbita Nsili, représentante personnelle du Directeur Général de l’ONACAM à cette formation par ailleurs Chef service des Affaires Générales à l’Office occupant également le poste de Chef de la Cellule du Contentieux, pense que l’application d’un budget programme impose un contrôleur de gestion pour une structure qui veut s’arrimer à la nouvelle donne. Elle a ajouté que la formation initiée par la direction générale est une initiative louable car elle permet au personnel de s’arrimer avec cet outil de planification qui utilise le budget pour assurer la mise en œuvre des programmes, renforçant ainsi les liens entre les ressources et les résultats.
CELCOM / ONACAM